Poèmes...

Invité

Que ceux dont l'esprit vole au dessus des nuages, nage dans les tréfonds de la terre, ou plane entre deux eaux, dépose ici les mots accouchés de leurs envolées lyriques... N'hésitez pas, surtout: nous en ferons un recueil un jour si il y en a assez!

Messages : 32 Date d'inscription : 14/02/2009 Age : 34 Localisation : St Renan

C'est classe!

Il faut savoir dire Impossible...

Très loin en moi,
Au plus profond de mon cœur,
Il y a cet émoi
Qui a grandi comme une fleur.

Rien ne compte plus
Que cette vérité là,
Que même ma vue
Me trompe sur toi...

Je voudrai T'avoir,
T'aimer, Te posséder,
Il ne suffit pas de vouloir,
Mes fantasmes sont mort-nés.

Au début de ma vie
La nature m'a trompé.
Je suis né homme ici
Comme pour Toi il a été.

Les lois du corps
Immuables, figées
Me narguent encore,
Mais j'y suis habitué.

Il me reste un rôle,
Celui d'être fidèle,
D'un ami prêtant l'épaule,
Attendant de la voir, Elle.

Ce jour-là, je prierai
Quelque chose, Dieu, ou le Feu,
Que tout soit parfait,
Que tu soit heureux.

Que tu vives longtemps,
Entouré et fier,
De tes proches et parents,
Avant de partir en bière.

Ce jour sombre verra
Ma douleur amère,
Si je suis encore là,
De T'avoir su en terre.

Puis je chanterai
Autant qu'il me sera permis,
D'un amour impossible le lai,
Du plus bel enfant que la Terre vit.

29/11/03.

Messages : 32 Date d'inscription : 14/02/2009 Age : 34 Localisation : St Renan

Bon, c'est pas franchement un poème, cette fois, mais je voyais pas ou le mettre. Je l'ai écrit il y a quelques années pour une personne qui m'avait plus que tapé dans l'œil... Depuis, l'eau a coulé sous les ponts, et on s'est perdu de vue.

"Le jour ou je t'ai vu, j'ai plongé dans ton regard pour m'y noyer. Je ne saurai dire pourquoi, ni comment, mais j'y ai voyagé et me suis surpris à espérer. Puis, ton visage et ton esprit, ton âme, enfin, ce que j'en aie vu, a fini de me séduire.
Je m'était juré pourtant de ne plus céder, de rester sourd aux appels du cœur, mais je sais que je pourrai fermer les yeux si je sens ton odeur. Tu as réussi à mettre bas une forteresse en quelques secondes de siège, et je n'ai jamais vraiment été blessé ainsi.
C'est quelque chose de magique que l'âme et le corps puisse aimer de concert un seul être, là où beaucoup déçoivent par l'esprit ou le physique.
Et c'est quelque chose de si précieux que je ne pourrai l'oublier tout à fait.

Tout en toi me fouille au plus profond de moi-même, et me pousse à me dépasser, même si je n'ai que ton amitié. Si je chante un jour cette histoire, je dirai que si tu m'a aimé comme un ami, je t'aurai aimé comme un amour éternel.

Si je dois partir et voyager sur le destin des hommes avant toi, je supplierai que l'on m'accorde un répit afin que je puisse te protéger, et supporterai le fardeau des âmes errantes grâce à la force de mes sentiments.

Cependant, si tu partait avant moi, alors j'userai de mes talents sur le papier pour t'offrir, comme en remerciement d'avoir été, un voyage au pays des rêves.

Je te souhaite de vivre un amour aussi intense que le mien pour toi, et que le tien se concrétise.
Que tu sois bien, c'est ce qui m'importe."

Mer de nuages...

Lorsque le ciel et la terre se fondent à former des volutes de granit et des ombres de feuillages,
lorsque le soleil point à l'orient,
l'esprit s'éveille et contemple des rêves de fumée.

Je ne sais pas ce que ça vaut, mais ça a été écrit d'un trait, comme un cri que je retiens, chaque fois que ma colère gagne face à mon calme...

Ô colère, toi ma misère...

Je te tiens , tu t'échappe,
Je me souviens, tu te dérobe,
Je t'attend et tu t'enfuie.

Je te fuis et tu m'attrape,
Je t'oublie et tu m'enrobe
Je m'en vais, tu me sourie.

A jamais, toi ma colère,
Qui me torture et me sidère,
Toi, tout ce que tu est,
que tu sera, que tu était...

Pour toujours, toi, ô misère,
qui m'accompagne et me condamne,
malgré tout ce que je révère,
qui, malgré moi, se fane...

Je ne sais plus ou je vais,
je ne l'ai jamais su.
Je ne sais plus ce que je sais,
je n'en peux plus.

Oublie moi, ô colère,
ne m'attend pas, ma misère,
je ne veux me souvenir
Que du son d'un rire.

Pour le Beau
le sensible
le simple
et puis le pur

Pour le juste
le meilleur
et pour la vérité

Dans l'abandon
la peine
comme dans les jours heureux

Dans le courage
la force

Pour un balbutiement
un sourire
un regard
et pour l'indifférence

Pour les songes
et la vie

Pour une ombre
en absence
et pour l'inquiétude

Pour le jour de ton nom

Pour la Tendresse

Pour toi

Sympa!! Ton poème ressemble à un mariage: "Pour le meilleur et pour le pire.."
C'est joli!!!

Juste toi...

Juste une envie,
Juste une folie,
Te serrer dans mes bras
Être là ou tu seras.

Te vivre pour toujours,
T'aimer au grand jour,
Et rire notre bonheur
A la face de ce qui me fait peur.

Ressentir ta force
De ton cœur percer l'écorce
T'apprendre sans cesse,
Et vaincre ce qui me blesse.

Nous serons deux,
simplement heureux,
Rêvant d'un lendemain
Dans un futur incertain.

Nous serons de ceux,
Qui seuls, amoureux,
Vivent leurs heures
Dans un éternel corps-à-cœur...

14/03/09